Pour un futur dirigeant d’entreprise, la forme de création idéale pour sa société pose question. Après comparaison des alternatives, la sarl se révèle la solution idoine à plusieurs niveaux.
Une sécurité au niveau financier
Le statut juridique de la SARL s’avère avantageux et sûr pour les associés qui investissent dans ce cadre. Le montant de leur apport individuel dans le capital de l’entreprise conditionne leur responsabilité en tant que sociétaires. Lors d’une creation sarl, plusieurs étapes se succèdent et certaines conditions doivent être réunies au préalable. L’atout principal qui attire tout potentiel créateur d’une entreprise individuelle vers ce statut, c’est la sécurisation du patrimoine personnel. De plus, le montant de départ du capital social d’une SARL est fixé à un euro à peine. Il est bien sûr possible (et même conseillé) d’investir davantage si on le souhaite. Les charges sociales prélevées sur le chiffre d’affaires demeurent relativement faibles pour le ou les gérants d’une telle société. Cette dernière peut en effet être administrée par une ou plusieurs personnes. Le nombre d’associés pour sa part peut aller de deux à cent. Ils ont l’obligation d’être majeurs voire mineurs émancipés et de s’associer de leur plein gré, sans vice de consentement. La sarl en question doit être dotée d’un siège social, lieu du directoire effectif de l’entreprise en question.
Créer sa société sans stress
Lors de leur création d’entreprise, les futurs associés peuvent constituer un capital par le biais d’apports en nature (à savoir des biens meubles et/ou immeubles). Dans ce cas, il n’est pas forcément obligatoire de recourir à un commissaire aux apports. Si le montant de chacune des participations ne dépasse pas 30 000 euros et si la valeur cumulée de ces contributions en nature n’excède pas la moitié du capital social, ce recours n’est pas impératif. En outre, plusieurs démarches s’imposent pour mener à bien son projet de création de société à responsabilité limitée. Il faut commencer par rédiger les statuts puis déposer le capital social. Après la nomination des dirigeants, un avis doit être publié au JAL (journal d’annonces légales). Ensuite vient le dépôt du dossier d’immatriculation au CFE (centre de formalités des entreprises). Suite à ce processus, la creation de sarl est effective. Un numéro de SIRET lui sera attribué et la société aura aussi un extrait Kbis. Son activité peut dès lors commencer en conformité avec la loi, sous le statut juridique adéquat. Le succès de l’entreprise dépend bien sûr d’une bonne préparation.
Anticiper les stades à franchir
Établir un business plan est primordial. La stratégie financière et l’aspect commercial comptent pour mettre la société sur la bonne voie. Pour la constitution du capital social, il convient de déposer les apports en numéraire dans une banque. Ce compte doit être au nom de la SARL. Le gérant (une personne physique) reçoit en échange de ce dépôt de fonds une attestation à conserver précieusement pour la suite. Le dirigeant de l’entreprise en question peut être un associé (ou pas) de cette sarl. Cette personne est nommée soit par les statuts de la société, soit par le biais d’un acte légal à part. Il est à noter que des apports non quantifiables peuvent faire partie du capital social de l’entreprise. Ces derniers sont difficiles à évaluer. Il s’agit du savoir-faire des collaborateurs, qui est néanmoins un gage rassurant quant au succès futur de la société, même si les dépôts en numéraire contribuent à la crédibilité du projet. Cette mention figure aussi sur les statuts de l’entreprise, à l’instar d’autres informations liées à la sarl.
Des possibilités variées et fructueuses
La dénomination sociale sarl implique de fournir des précisions supplémentaires lors de la rédaction des statuts de la société concernée, comme la date de sa création. Côté fiscalité, ce type d’entreprise est soumis à l’IS (impôt sur les sociétés). En cas de problèmes de créance, les associés de la sarl ne voient pas leurs biens personnels saisis. Les activités exercées par une société sous ce statut juridique sont diverses. Une SARL peut s’orienter vers le commerce, l’agriculture ou encore l’artisanat. Le nombre des salariés au sein d’une telle structure ne doit pas excéder cinquante personnes. Il est possible de créer une sarl familiale si l’activité de la société concerne les activités précédemment citées (commerce, agriculture …). En pareil cas, les dividendes de la société ne sont pas taxés. La procédure de partage des bénéfices se révèle plus simple, puisque les dividendes vont directement aux associés. Ces derniers doivent ensuite les déclarer au titre de l’IR (impôt sur le revenu). En plus, le statut sarl de famille s’avère particulièrement intéressant pour un investissement dans l’immobilier, en particulier concernant la TVA.